Le projet
EVALUATION DIAGNOSTIQUE A L’ENTREE EN 6ème
FIL ARTOIS-TERNOIS 2005 – 2007
Origines de cette évaluation
Cette évaluation – ou plus exactement ces 14 évaluations - sont le produit d’une FIL (Formation d’Initiative Locale) qui s’est déroulée dans le bassin Artois-Ternois en 2005 – 2006 et se poursuivra en 2006-2007.
L’objectif essentiel était d’arriver à une meilleure prise en compte, en début de collège, des acquis des élèves en langues (allemand et anglais uniquement car ce sont les deux langues présentes en primaire dans le bassin).
Impulsée par les IA-IPR de langues et les IEN des circonscriptions, la FIL devait se concrétiser par une production : une évaluation diagnostique qui serait proposée à tous les élèves de 6ème en septembre 2006.
Les circonstances et contraintes qui étaient imposées
L’ensemble du bassin a été concerné.
Environ 80 professeurs de 6ème (anglais / allemand) venus de tous les collèges du bassin ont participé à 3 journées de formation.
40 enseignants du premier degré venus des écoles qui alimentent les collèges ont travaillé avec ces professeurs de 6ème pendant ces 3 journées.
Ils ont été accompagnés par deux IA-IPR de langues (allemand, anglais), les IEN de circonscriptions ou leurs représentants (Conseillers Pédagogiques) et trois formateurs IUFM. Les principaux des collèges concernés ont été conviés à plusieurs de ces réunions afin que soit vérifiée avec eux la faisabilité du projet. Un soutien logistique a été apporté par les coordonnateurs et leur équipe.
Une grande partie du travail a consisté à :
Proposer les tâches les plus signifiantes possible pour les élèves de 6ème.
Proposer des consignes claires qui ne posent pas problème aux mauvais lecteurs.
Réfléchir à un codage des résultats évitant de recourir à une note. Pour des raisons de facilité, il a été décidé de reprendre les mêmes codes que ceux proposés pour les évaluations institutionnelles (français et mathématiques).
Les objectifs
Concevoir une évaluation diagnostique pour l’ensemble des élèves de 6ème du bassin (anglais et allemand).
L’évaluation devait concerner les cinq activités langagières : compréhension de l’oral, production orale en interaction / en continu, compréhension de l’écrit, production de l’écrit. Nous y avons ajouté un volet culturel.
L’évaluation devait en outre
Respecter les attentes des programmes officiels, c’est-à-dire ne pas dépasser le niveau A1 visé en fin de cycle 3.
Tenir compte des pratiques en classes de primaire et des documents effectivement utilisés dans ces classes (quelles comptines ? quelles histoires ? quelles chansons ? quel vécu ?.......)
Les résultats de l’évaluation devaient pouvoir être exploitables au niveau de l’ensemble du bassin, ce qui impliquait de :
évaluer les mêmes connaissances et compétences.
Avoir une même grille d’évaluation pour chaque élève quel que soit le collège ET quelle que soit la langue étudiée.
L’évaluation ne devait pas devenir un fardeau trop lourd pour les enseignants en début d’année.
Il a donc été décidé de :
Limiter les items d’évaluation mais veiller à ce que toutes les activités langagières soient concernées.
Limiter le temps nécessaire à la passation : 1 heure de cours maximum pour l’écrit, 3 heures professeur pour les productions orales.
élaborer une fiche de résultats pour chaque élève qui tienne sur un format A4.
Le résultat
Une évaluation qui peut sembler modeste mais :
évite de défavoriser les élèves non lecteurs ou mauvais en production écrite en français.
7 évaluations similaires mais différentes dans chaque langue ; chaque production a été imaginée par un groupe de collèges (pour des raisons pratiques liées à l’accompagnement et aux ressources humaines forcément limitées). Les enseignants de collèges et des écoles ont toujours travaillé ensemble ; dans certains cas, les anglicistes et les germanistes se sont regroupés.
La suite
Les mêmes acteurs devraient se retrouver en octobre prochain pour une analyse des résultats obtenus et une réflexion sur la possibilité de répartir les élèves en groupes de compétence.